Le 10 juillet dernier dans l’après-midi, j’ai joué ma dernière partie sur Fly. J’étais alors en première position du top 20 avec environ 840 points.
La plaisanterie avait assez duré. En effet, c’est un plaisir discutable que d’être « couronné », d’autant que c’est un logiciel d’échecs qui m’avait en grande partie valu cet honneur, discutable lui aussi. Jamais je n’ai caché cette évidence. Aujourd’hui même, le leader du classement utilise un logiciel, comme ses suivants d’ailleurs.
Passons là-dessus. Mes états d’âme sont sans grand intérêt. Ils m’ont même valu les foudres de la fameuse censure appliquée à tort et à travers par … par qui vous savez.
Ce brave Hitaf a des excuses. Je m’explique.
Il est un phénomène que l’on peut observer très fréquemment au cours de l’existence, dans le travail autant que dans les loisirs. C’est un fait d’ordre psychologique, étonnant mais réel. Dès que l’on confie à un individu une parcelle d’un pouvoir qu’il n’a pas mérité, il devient IMMÉDIATEMENT et sans délai infréquentable et comme englouti dans une sottise qui le rend irascible voire haineux, intolérant voire aveuglé par un déséquilibre du jugement, orgueilleux voire arrogant et hautain. Un mot de trois lettres commençant par un C et se terminant par un N résume plutôt bien le qualificatif qui le dépeint le mieux. Cherchez, regardez autour de vous, vous allez facilement trouver des exemples de ce que j’avance. Voyez-vous ce que je veux dire ?
Les décisions inconsidérées, les claquements de gueule dans le vide, les erreurs d’appréciation, les faux copinages, les justifications foireuses, l’autosatisfaction permanente et béate : Hitaf n’en est pas coupable, il est au contraire victime de cette ivresse du pouvoir (un pouvoir bien dérisoire !) qui le prive de discernement et de toute capacité à décider sainement.
CQFD
J’ai jeté l’éponge. Je respecte l’adversaire cruel et imaginatif, pas l’opposant bête et méchant à l’allure de Bidochon parasite. Bye bye Fly.
Je ne suis plus client
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